La Vierge noire

L'Équilibre entre l'Ombre et la Lumière

Les Vierges noires sont des effigies de la Vierge Marie qui appartiennent à l’iconographie du Moyen Âge européen. Elles tirent leur nom de leur couleur sombre, souvent limitée au visage et aux mains.

La plupart d'entre elles sont des sculptures produites entre le XIe et le XVe siècle, mais parfois aussi des icônes de style byzantin des XIIIe et XIVe siècles. On trouve parmi elles de nombreuses Vierges à l’enfant. La majorité des 450 à 500 recensées se rencontrent dans le bassin méditerranéen occidental, domaine de l'art roman, avec une concentration importante dans le sud de la France où on en compte 180. La Vierge noire de Czestochowa est, par sa localisation, un exemple atypique. Bien que des musées en conservent, la plupart des Vierges noires sont placées dans des églises et certaines suscitent des pèlerinages importants.

On trouve bien sûr des Vierges noires dans les régions du monde où vivent des populations à peau sombre, bien que leur couleur ait alors une signification clairement différente de celle des Vierges européennes.

L’explication traditionnellement avancée jusqu’au milieu du XXe siècle était, pour les statues, le choix du matériau (ébène, acajou ou bois local), ou des dépôts de suie provenant des bougies votives. Dans le cas des icônes, le noircissement serait dû à une altération des pigments, hypothèse qui ne fait pas l’unanimité. D’autre part, même si leur couleur ne provient pas à l’origine d’un choix délibéré, elle semble être devenue un élément important de leur identité, comme en témoignent les allusions au Cantique des cantiques mentionnées plus haut, et le fait que certaines aient été délibérément repeintes en noir lors de tentatives de restauration ou aient inspiré d'autres oeuvres qui en ont repris la couleur.

C’est à partir des années 1950, avec l’avancée des études en matière de religions comparées, que des chercheurs ont envisagé que leur teinte sombre ait été voulue dès l’origine.

La Vierge, mais surtout la Vierge noire, est en fait la Kundalini montante à l'illumination de notre être véritable, celui de notre origine, énergie qui a été bloquée dans notre incarnation probablement volontairement par quelques manipulateurs... et qui est aidée à sa réapparition sous l'effet d'une part de notre propre recherche spirituelle, mais avec l'énergie de la terre et du ciel assemblée dans une potentialité vibratoire évaluable par les connaissants "sourciers" et bâtisseurs car la forme mathématique des "temples" doit rajouter à la symbiose des deux énergies en quelque sorte le catalyseur. Ces lieux permettant de refaire des hommes dieux ou demi-dieux à la pelle, devaient déranger les pouvoirs qui "castrèrent les humains au temps de l'évolution après la "création" les superstitions et pouvoirs ont éloigné les hommes de cette connaissance pour les maintenir dans leur corps. Interdits et transformations pour couper les influx de ces lieux par l'Église ont achevé la chasse gardée de certains et le retour à l'origine.

Dans ces "grottes" souterraines conditionnées ou naturelles devait s'effectuer le travail des chercheurs de L'Esprit. Initiés si l'on veut. La rencontre des énergies telluriques et cosmiques créant une modification de conscience sous l'effet de la charge énergétique. Moment ou toute maladie disparaît. Effet crée dans les pyramides dans la "chambre du roi"ou l'initié se couchait dans le sarcophage pour effectuer son "voyage". (voir site Chartres pour la similitude égyptienne) Cette rencontre avec la vierge noire, son âme secrète ouverte vierge, ainsi fécondée, fait naître l'homme nouveau né à lui même.


La Vierge, surtout quand elle était noire, a tenu une place considérable dans la spiritualité chrétienne du Moyen-Age. Elle deviendra la Protectrice des Chevaliers du Temple (Les Templiers) et, plus tard, celle de l’Ordre des Chevaliers Teutoniques.

Elle figurait sur les bannières des hommes de guerre aux fins de protection. Les grandes cathédrales gothiques étaient les temples de cette nouvelle déesse. (16)

Au XIIIe siècle, pas moins de quatre-vingt cathédrales dédiées à Notre-Dame et plus de cinq-cent églises, entre 1170 et 1270, seront édifiées à sa gloire, bâties pour la plupart sur des sites déjà consacrés à la Madone par la seule présence de sa statue le plus souvent noire et généralement de l’ère préchrétienne.

Ces statues, taillées délibérément dans des matières noires (de pierre ou d’ébène) , que disent les incrédules et sceptiques, sont plutôt associées à des cultes païens en l’honneur de divinités féminines.

Le culte de la Vierge Marie n’aurait probablement pas connu un tel succès s’il ne s’était appuyé sur différents cultes féminins, venus du plus profond de notre histoire. La Vierge noire est le témoin de cette spiritualité oubliée.

En général les Vierges noires portent un enfant, souvent sur le genou gauche. Elles sont l’objet de pèlerinages et on leur accorde un grand pouvoir de guérison et de fertilité.

La plupart de ces vierges ont causé beaucoup de souci à l’Église catholique. Dès qu’elle le peut, l’Église les escamote sans trop choquer les populations locales. Depuis le XIXe siècle, beaucoup de ces Vierges noires ont été remplacées par des représentations plus conformes au modèle marial.
Souvent, elles ont tout simplement été repeintes en blanc.

Vierge noire de Montserrat en Catalogne Espagne

Ces Madones ont parfois un air oriental et un peu byzantin. Elles sont auréolées de nombreuses légendes.

La Vierge noire de Tindari aurait été retrouvée dans un coffret mystérieux échoué sur la plage. Celle de Loreto se serait brutalement matérialisée en mai 1291 dans une construction. La Vierge, surtout quand elle était noire, a tenu une place considérable dans la spiritualité chrétienne du Moyen Âge. Elle deviendra la protectrice des Chevaliers du Temple, et plus tard, celle de l’ordre des chevaliers Teutoniques.

Elle figurait sur les bannières des hommes de guerre, qui organisaient des tournois en son honneur. Les grandes cathédrales gothiques étaient les temples de cette nouvelle déesse. Entre 1170 et 1270, pas moins de 80 cathédrales dédiées à Notre-Dame et 500 églises seront édifiées à sa gloire.

La plus grande partie de ces monuments seront bâtis sur des sites déjà consacrés par la présence d’une statue de Madone, le plus souvent noire et généralement préchrétienne. A Rome, on refusait alors la distinction entre les Vierges « noires » et les Vierges « blanches ».

La couleur noire était expliquée rationnellement : par la fumée des cierges, par l’âge et l’oxydation ou par la noirceur des pêchés des fidèles !En réalité, on omettait de préciser que ces statues avaient intentionnellement été taillées dans des matières noires et que cette couleur avait été délibérément choisie.

Faites le plus souvent de pierre ou d’ébène, ces Vierges sont toujours somptueusement parées. Curieusement, elles portent presque toujours une couronne. Elles sont associées à des cultes de la Lune ou des étoiles. Il s’agit donc d’une pratique qui nous ramène à l’ère préchrétienne. Ces rites perpétuent des cultes païens en l’honneur de divinités féminines.

Jusqu’au XVIIIe siècle, les pèlerins qui se rendaient à Chartres observaient un rite mystérieux qui n’avait rien de chrétien. Après avoir prié dans l’abbaye et entendu la messe, ils descendaient, par un passage situé au nord de l’église, dans une crypte souterraine. Là, ils adoraient en silence une statue d’ébène, Notre-Dame-de-Sous-Terre.

On sait également que, depuis toujours, une Vierge a été vénérée sur le site de Chartres et que le fameux puits a probablement été creusé par les anciens Celtes, ou bien par ceux qui les ont précédés. A Montserrat, en Espagne, on adore une statue semblable à celle de Chartres. A Crotone, en Italie, sur le promontoire qui surmonte le golfe de Tarente, il existait autrefois un temple dédié à Hera Lacinia, la déesse romaine de la Lune et la protectrice des femmes. L’église de Crotone, comme la cathédrale de Chartres ou celle de Montserrat, abrite encore une statue de « femme noire ». Les Templiers ont joué un rôle décisif dans la construction des cathédrales au XIIIe siècle. On estime leur nombre à une quarantaine en Europe.

Les sites les plus importants sont Einsiedeln en Suisse, Rocamadour, Dijon, le Puy et Avioth en France, Orval au Luxembourg, Loreto, Venise ou Rome en Italie. La plupart de ces Vierges noires sont liées à des rites de fertilité, de fécondité et de sexualité. Ce ne sont pas là les attributs ordinaires de la Vierge chrétienne. Ces statues sont chargées d’un symbolisme bien éloigné de celui de la mère du Christ. Leur sens dépasse la symbolique chrétienne.


Au Moyen Âge, les rois de France accordaient une importance particulière à la Vierge. Ils vénéraient encore plus spécialement la Vierge noire.

Les peuples d'Europe ont accordé aux Vierges noires une importance qui dépasse largement le simple respect dû à la mère du Christ. Hérité du plus lointain passé païen et ravivé malgré le christianisme, ce culte des Madones noires semble relier à une symbolique magique étonnante. La Vierge noire du Puy Au XIIIe siècle, Louis IX, plus connu sous le nom de saint Louis, révérait avec ferveur la Madone du Puy.

Au cours de la croisade lancée contre les musulmans du Proche-Orient, le roi est fait prisonnier. Cependant, 1e sultan est séduit par les qualités humaines de ce saint homme. Très impressionné, il lui offre un présent, à choisir dans la salle du Trésor. Saint Louis choisit une étrange statue : une Madone noire, haute d'une soixantaine de centimètres, la tête ceinte d'une couronne de cuivre, un enfant dans les bras.

Cette statue faisait partie du trésor musulman depuis des siècles. Les sarrasins la tenaient en grand respect et affirmaient qu'elle avait été sculptée par le prophète Jérémie en personne. Le roi la ramènera en France et l'installera au Puy, à la place d'une ancienne Madone noire. C'est ainsi qu'au moins une des Vierges noires adorées en France est d'origine proche-orientale.

La Madone noire devait être à l'origine une déesse de la Fertilité, très largement antérieure au christianisme. Ces déesses étaient probablement adorées dans toute l'Europe et tout le Proche-Orient, de l'Égypte à la Perse. Sous des noms différents, elles incarnaient les mêmes symboles. Leur culte s'est d'ailleurs prolongé pendant des siècles : à Éleusis, le culte de Déméter est ainsi attesté jusqu'en 1801.

Elle représente à la fois le Bien et le Mal, la Création et la Destruction, la Lumière et l'Obscurité. Elle symbolisait, dès la plus haute Antiquité, les différents aspects de la nature et ses aléas : les tempêtes, les sécheresses et les famines, ainsi que les moissons abondantes et les bonnes saisons. Tantôt chaste, tantôt d'une impudeur totale, la déesse mère était la dualité même. Elle était donc souvent représentée avec un visage mi-blanc mi-noir. Ou avec des vêtements aussi bien noirs que blancs. On rapporte l'existence, dans certains lieux de culte païens ou chrétiens, de deux statues identiques, l'une noire, l'autre blanche.

L'ancienne déesse mère était souvent associée à la Lune. Comme la Lune influence les marées, elle était donc liée à la mer et elle protégeait les marins, qui l'appelaient Stella Maris (Étoile de la Mer). Plus tard, elle sera assimilée à l'étoile Polaire ou à Vénus.

Comme la Lune, Vénus a le double aspect d'étoile du soir et d'étoile du matin. Étoile du matin, elle était considérée comme néfaste. Cette tradition se retrouve dans le judéo-christianisme : l'étoile du matin est souvent associée à Lucifer (du latin : lux fero, «Je porte la lumière »).

La déesse mère

A travers le monde, la déesse mère a été vénérée sous de multiples noms. En Égypte, on adorait la déesse mère sous le nom d’Isis. Elle était souvent noire et tenait son fils Horus sur les genoux. La Madone égyptienne ramenée des croisades par Louis IX était probablement une représentation de la déesse Isis. Isis et son fils Horus.

En Syrie du Nord ou à Babylone on la connaissait sous le nom d'Ishtar, l'autre nom de la planète Vénus chez les peuples du Croissant fertile. Comme Isis, Ishtar était souvent noire et mêlait influences positives et influences négatives. Chez les Phéniciens, la déesse mère était Astarté. Souvent représentée sous la forme d'une colombe, Astarté était parfois bicolore, mi-blanche, mi-noire. On l'adorait également sous la forme de «pierres tombées du ciel », d'origine météorique.

La Pierre noire, vénérée par les musulmans à La Mecque, s'enracine sans doute dans cette tradition. Dans l'Ancien Testament, il est souvent fait mention d'Astarté, qui apparaît comme étant un des adversaires principaux de Jéhovah, le dieu patriarcal d'Abraham et de Moïse. A plusieurs reprises, en effet, le peuple élu a osé abandonner son dieu pour Astarté, la « Reine des Cieux ». Le prophète Jérémie blâme très vigoureusement ses compatriotes de retourner au culte d'Astarté.

Les Phéniciens ont contribué à diffuser ce culte tout autour du bassin méditerranéen. Les légionnaires romains ont contribué à l'implantation de ce culte. Il est certain que l'Europe pré-romaine adorait déjà les déesses mères. Certains sites, comme Chartres ou Le Puy, étaient des centres druidiques de premier ordre, où les fidèles rendaient déjà hommage à des Vierges noires très anciennes.

On sait que les tribus celtes du pays gaulois adoraient Belen, dont la soeur et l'épouse était Belisama, la Vierge noire. Il est probable que la Vierge noire adorée à Chartres, des siècles avant la cathédrale chrétienne, était une représentation de Belisama.

Avec la colonisation romaine, les déesses mères occidentales ont été assimilées à leurs consœurs du panthéon romain. Arduina, la déesse protectrice des Ardennes, sera ainsi fondue avec Diane, la déesse romaine de la Lune (ou Artémis en grec).

Le réseau terrestre était parcouru par une sorte d'énergie impalpable. Cette énergie et les courants qui la portaient avaient un nom : c'était la Wouivre, le « serpent ».

Les Celtes faisaient appel à l'existence de la Wouivre pour expliquer certains phénomènes naturels, comme les cours d'eau souterrains, les différences entre les couches géologiques ou les propriétés magnétiques de certaines eaux.

Les points de rencontre de plusieurs de ces artères devenaient des lieux sacrés, reconnus comme «centres d'énergie ». Tous ces points de rencontre étaient signalés, quelle que soit leur importance, par un menhir ou une statue sacrée. Les Vierges noires marqueront les plus importants carrefours de la Wouivre.

Les menhirs et les Madones noires étaient réputés pour leurs dons de guérison et de fécondité. Ils étaient censés se comporter comme des «condensateurs d'énergie » : ils attiraient, conservaient et amplifiaient en les concentrant les influences bénéfiques de la Terre et du cosmos. Ces lieux sacrés étaient ainsi l'objet de nombreux pèlerinages, des centaines et peut-être même des milliers d'années avant les prédicateurs chrétiens.

Dans leur forme première, les pèlerinages n'étaient pas vraiment d'essence religieuse et magique. Ils avaient surtout comme objectif d’assurer un contact privilégié avec les énergies de la Terre. A chaque étape importante, il trouvait une Vierge noire. Il existe une théorie selon laquelle le tracé des anciens pèlerinages reproduit celui de certaines constellations.

On sait effectivement aujourd'hui que les pierres levées de Stonehenge servaient de calendrier cosmique à nos ancêtres. Cette théorie est intéressante mais demande à être prouvée.

L'Église ne pouvait pas détruire les anciens lieux sacrés. Il fallait donc se les réapproprier en construisant des cathédrales sur les anciens lieux où se manifestait la Wouivre.

Dans certains lieux de culte chrétiens, il est encore possible de voir l'antique menhir qui marquait le pèlerinage païen. Souvent, l'autel même sur lequel se déroule la messe est fait de l'ancienne pierre sacrée.

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